Saint Patrick.

Patrick naquit probablement vers l'an 388, sur l'estuaire de la Clyde, dans l'Ouest de l'Ecosse. Vers 404, des pirates Irlandais pillèrent la ferme familiale et les environs, et emmenèrent avec eux de nombreux captifs, dont Patrick âgé alors de 16 ans. Au bout de 6 ans, il s'évada et retourna dans sa patrie.
Au bout de quelque temps, nous dit-il dans sa Confession, il entendit dans une vision un appel à retourner en Irlande pour convertir le pays au christianisme. Mais avant de s'y rendre, il décida d'affermir sa propre vocation par un voyage en Gaule. Ce voyage le poussa jusqu'à Lérins et d'autres solitudes sur la mer Tyrrhénienne. De là il se rendit à Auxerre, où il resta auprès des évêques Amator (qui décéda en 418) et Germain, de 415 à 432.
En 432, apprenant la mort de l'évêque itinérant Pallade, envoyé par le pape Célestin Ier pour évangéliser l'Irlande, Patrick décida de poursuivre l'œuvre de celui-ci. Il fut encouragé dans son entreprise par Germain, de qui probablement il reçut la consécration épiscopale.
Le nouvel apôtre s'attacha à convertir les rois et les chefs de clans. C'était un moyen sûr d'entraîner les foules au christianisme…
En plusieurs endroits, Patrick fonda des monastères, ce qui donna un caractère particulier à l'expression de la foi des nouveaux croyants.
Vers 441, Patrick fit un pèlerinage à Rome, où il reçut les encouragements du pape Léon Ier. Au retour en Irlande, il se rendit dans le royaume d'Oriel, où il fonda le monastère d'Armagh. Il visita ensuite le Sud de l'île, pour confirmer les chrétiens et ordonner des évêques. Mais il s'était réservé le pouvoir ecclésiastique pour toute l'île.
Lorsque Patrick mourut, le 17 mars 461, l'organisation ecclésiastique qu'il avait instaurée, avec la primatie d'Armagh, ne lui survécut pas.