Saint Robert, abbé de la Chaise-Dieu.

Robert de Turlande, naquit vers l’an 1000 dans une famille seigneuriale d’Auvergne. Il entra à 17 ou 18 ans chez les chanoines de Saint Brioude, dont il devint bientôt le trésorier. A ce titre, il gérait les revenus du pèlerinage de Saint Julien, qui était l’un des plus fréquentés du Massif Central.
Insatisfait de son existence somme toute assez confortable, il songea un temps entrer à Cluny. Après un voyage jusqu’au Mont Cassin, il s’installa en 1043 avec deux compagnons dans la montagne près de Brioude, pour mener une vie à la fois érémitique et apostolique. Ce fut l’origine de la communauté qu’il installa en 1050 à la Chaise-Dieu.
Il y instaura un monachisme érémitique aussi peu impliqué que possible dans les affaires temporelles et la gestion domaniale. Sur les conseils de son oncle Rencon, évêque de Clermont-Ferrand, Robert adopta la Règle de Saint Benoît. La fondation connut un grand succès, et tant le pape Léon X que le roi de France Henri Ier la prirent sous leur protection.
La Chaise-Dieu devint bientôt chef d’une congrégation qui compta 8 abbayes, 90 prieurés en Auvergne et plus de 200 en France et en Europe.
Robert mourut le 17 avril 1067 et fut canonisé par Alexandre II en 1070.
Les cinq abbés de la Chaise-Dieu suivants furent également canonisés.